Promenade d'un poète, d'un enfant, d'un chien.
Petite, ferme la porte et donne-moi la main
Laisse là tes devoirs, tu les feras demain
Ce n’est pas raisonnable de te parler ainsi
Mais « raison » est un mot ignoré des petits.
Autant qu’à moi, je pense et bien plus peut-être
Les devoirs, Petite, ça te casse la tête.
Tes petits pieds nerveux se bousculent déjà
A l’idée de courir auprès de mes grands pas.
Déjà prête, Petite ? Eh bien cela m’étonne
C’est plus long le matin quand tu pars à l’école.
N’oublie pas ton goûter et appelle le chien.
Pour rôder, tous les trois, nous nous entendons bien.
Veux-tu voir les bois et les hautes feuillées ?
Le chien se roulera dans les feuilles tombées,
Tu en feras autant et que dira ta mère ?
Moi, je ne pourrai pas rêver à mes chimères.
Veux-tu donc plutôt voir les marionnettes ?
Mais le chien aboiera, nous cassera la tête,
On nous mettra dehors et nous n’aurons rien vu !
Décidément cela ne va pas bien non plus.
Eh bien, allons au parc. Installée sur un banc
J’écrirai des poèmes sur les petits enfants.
Tu joueras près de moi. Oh ! Mais lis donc ceci :
« Les chiens sont dans les parcs tout à fait interdits »
Petite ne cherchons plus, allons droit devant nous.
La rue est merveilleuse et le soleil bien doux.
La rue est pour les chiens, les enfants, les poètes
Depuis toujours, vois-tu, la plus sûre retraite
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