Elle
a glissé sur terre, du haut du firmament,
Dans
un char de ténèbres, incrusté de diamants,
Et
dans le grand ciel pur tu as pu admirer
Cette
jonchée d’étoiles qu’elle venait de lancer.
Cette
fille du ciel descend dans les forêts,
Sur
les monts isolés, ou au bord des marais,
Puisque
les tristes villes aux lueurs électriques,
Ont
déchirées son voile de rayons diaboliques.
Cette
nymphe divine couronnée de parfums
Calme
par sa douceur les pleurs des humains,
Ses
mains fraîches posées sur des fronts douloureux
Endorment
la souffrance d’un baume merveilleux.
Adorons-là,
veux-tu, adorons son mystère,
Car
c’est elle qui donne la rosée à la terre.
Vois
la brise légère qui passe sur les prés
A
caressé sa robe et ses cheveux bouclés.
Admirons
en silence cette déesse brune,
La
beauté de ses yeux couleur de la lune.
Ecoutons,
ô amie la douceur de sa voix
Miracle
d’harmonie, c’est la chaleur des bois.
Envoi
Je
te donne ma nuit, petite amie sincère,
Je
crois que comme moi, tu l’aimeras toujours,
Tu
peux lui faire confiance, car elle n’est pas amère,
Puisqu’elle
est envoyée par le Dieu de l’Amour.
Gégée
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