Je
t’implore ma muse, immortelle déesse,
Âme
ardente de l’art et source de beauté,
Je
t’implore tout bas, et te crie ma détresse,
Puisque
vers mon destin toi seul peut me guider.
Lorsque
souvent la nuit, en rêve je te vois,
Si
belle et si pure en tes voiles légers,
Ô
ma muse jolie, n’entends-tu pas ma voix,
Dans
le vent et la nuit qui gémit affligée ?
Que
pourrais-je te dire pour finir ma prière ?
Puis-je
te demander de toujours m’accorder,
Le
désir de créer, la joie de bien le faire,
Si
tu me le refuses, laisse moi espérer.
Laisse-moi
espérer en ta douce clémence.
Ne
laisse pas l’aveugle s’écarter du chemin.
Je
te demande, ô muse, de me tendre la main.
Gégée
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