Mon rêve


Je me voyais naïade et je vivais dans l’eau,
Parlant aux libellules et tressant des roseaux.
Et si les vieux bergers m’écoutaient quelquefois,
Le voyageur craintif s’enfuyait loin de moi.

Et puis je fus le vent, épuisant mon haleine,
Pour, aux passants grincheux, soulever les manteaux,
Bousculant les petits qui riaient à voix pleine,
Quand au maître sévère, j’emportais le chapeau.

Gégée

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