Vieux manoirs
mystérieux
Dans le fond des
grands bois
Et princes merveilleux
Des contes d’autrefois.
Princesses aux
blanches mains
Et tous les
enchanteurs,
Farfadets et lutins
Aux petits yeux rieurs.
Là-bas dans les sous-bois tous se
sont rassemblés,
Pour revivre une fois des légendes
oubliées.
Et la lune indiscrète sans bruit a
écarté
Les branches des grands arbres pour
les mieux admirés.
Les reconnaissez-vous
Ces fantômes
d’antan ?
Voici le Chat Botté,
La Belle au Bois Dormant,
Et le Petit Poucet,
Le cruel Barbe Bleue,
La houppe de Riquet,
Et le bel oiseau bleu.
Que font-ils donc si tard, car la
nuit est tombée !
Se demandent anxieuses les bêtes
étonnées.
Les sources et les fleurs, tout bas,
ont murmuré
Que cela ressemblait à un conte de
fées.
Et voici Aladin
Et sa lampe magique,
L’enchanteur Merlin
Dans sa longue
tunique.
La belle Cendrillon
De son bal échappée,
Le petit Chaperon
Si gourmand et si gai.
Que font-ils donc si tard, vous
l’avez deviné,
Ils viennent doucement, quand minuit
sont sonnés,
Dans les maisons bien closes, auprès
des petits lits,
Peupler la nuit les rêves des
enfants endormis.
Gégée
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