Farfadets


Jadis dans les forêts, lorsque j’étais enfant
Avec les farfadets j’ai joué bien souvent
Je me souviens encore de leurs mines comiques
De leurs chapeaux pointus, de leurs grands yeux obliques
Aux reflets souvent froids.

Lilias aux cheveux blonds et de vert habillé
Etait le plus petit et le plus effronté
Dans le fond des forêts en riant aux éclats
Il se moquait du loup et le montrant du doigt
Il le changeait en biche.

Flame, le plus âgé et très cérémonieux
Le bonnet à la main m’invitait parmi eux
Son habit rouge et noir m’a toujours intriguée
Il pouvait, m’a-t-on dit, se changer en fumée
Le jour du grand Sabbat.

Mais le plus mystérieux de tous mes compagnons
Etait Trompe-la-Mort et son blanc étalon.
La bête parcourait le ciel sans étapes
Et le nain sur son dos laissait flotter sa cape
Et sa barbe pointue.

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